Je ne tourne pas les pages, je les écris.

Publié le par Soporifique


Tu vois je suis peut-être naïve d'y croire, naïve d'avoir des espoirs, des rêves. Mais une vie sans rêve, ça vaut quoi? Qu'est ce que ça vaut d'être désillusionnée et de se laisser bercer par un quotidien dégueulasse qui te tue en douceur? Rien du tout. Wilde disait que la sagesse c'est d'avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit. Et bien mon rêve, c'est la vie. La vie des ressentis, la vie de toutes les expériences, la vie du savoir, et la vie de l'amour à en crever. La vie qui va vite, qu'on essaie de rattraper, et qui nous porte. Mon rêve, c'est de toucher le ciel, d'entrevoir l'éternel, de parler aux anges. Mon rêve c'est la damnation qui a le goût du paradis. Mon rêve c'est la profondeur de l'âme, la croyance en la théorie de Platon ; celle qui dit qu'on aurait été coupé en deux et qu'on passerait notre vie à chercher notre moitié. Mon rêve c'est de transcender la vie, d'y être plongée entièrement. C'est pas de la regarder passer en se demandant si oui non il serait bon de l'attraper. Moi je veux vivre, aux noms de tous les pessimistes, aux noms de tous les déçus, aux noms des écorchés, des torturés. Je rêve d'éternel. Je rêve d'impossible. Mais l'impossible, n'est ce pas qu'une invention de l'Homme au fond? N'est ce pas qu'une contrainte sociale piégeant l'âme dans ce carcan qu'est la morale, les principes, et toute cette hypocrisie qu'on proclame fièrement en tant qu'être civilisé? Tout est relatif. Comparez votre voiture à celle de votre voisin si ça vous chante. Moi je m'échapperais et je comparerais mon âme à celle de Dieu.

 

 

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